Le Tarot Jonglologue: Un Chemin au Cœur de la Jonglologie Un reportage Exclusive par Yann Poincé pour le Blog "Jonglologie"




Dès que j’ai franchi la porte de l’atelier, un cocktail d’odeurs d’encre et de papier m'a chatouillé les narines. Un truc artisanal, tu vois, qui sent le travail de main de maître. Lysander était là, accueillant comme un vieux pote, avec un "Bienvenue, profane!" plein de promesses. "Aujourd'hui, frère," qu'il me lance, "on pose la première pierre de notre édifice Jonglologue : le papier, l’âme de notre Tarot."

Autour de nous, c’était comme un arc-en-ciel de papiers, chaque pile un monde à part. Et le Lysander, il m'guide dans cette jungle comme un sage qui sait où il met les pieds. "Le papier, gars, c’est pas que du matos. C'est la base de notre jonglerie spirituelle," qu'il me dit. Alors, on y va de main de maître, mixant fibres, eau, pigments, tout en finesse.

Il me raconte que chaque geste est un pas de danse dans la Jonglologie, chaque touche un pas vers la Jonglexie, cet état de grâce qu’on cherche tous. À la tombée du jour, nos feuilles sont là, suspendues, séchant tranquillement, empreintes de notre vibe et de notre intention.

"Demain," qu'il me dit en me tapant sur l'épaule, "place à la lino-gravure. Mais garde ça en tête, chaque jour, c’est une balle de plus dans notre jonglage, et ce qu’on a fait là, c’est donner du poids, du sens à ce qui vient."

En sortant de là, j’avais un regard tout neuf sur la profondeur de ce qu’on avait commencé. On avait pas juste préparé du papier, on avait jeté les bases pour les prochains jours, où on allait graver la complexité des symboles, imprimer notre essentiel sur ces feuilles, pour finir par tirer des cartes qui nous guideraient, avec un peu de chance, vers la Jonglexie.

Deuxième round chez Lysander, et cette fois, l’atelier sent bon le bois de lino sous la gouge et l’encre qui attend son heure. "Aujourd’hui, on sculpte nos délires et nos rêves dans le lino," qu’il me balance avec ce sourire de celui qui connaît déjà les secrets des cartes.

On s’est donc lancé, la tête baissée dans le découpage, la gravure, chacun de nous plongé dans son monde, grave concentrés. Lysander, il jonglait avec les mots comme avec ses outils, "La lino-gravure, c’est sérieux comme affaire, chaque incision c’est un choix, et t'as intérêt à viser juste!"

Les pros à côté, ils avaient ce flow, cette grâce que t’as quand la jonglologie devient ta seconde peau. "Nos tampons, c’est notre empreinte, frère," Lysander m'explique. "Chaque carte sera un bout de nous, avec son vibe, son aura."

Fin de journée, on range le matos, et déjà, on sent l’excitation de demain. "On va marquer le papier de notre griffe, et ensuite..." Lysander fait une pause, un sourire mystérieux aux lèvres, "le grand jeu commence, le tirage."

Je ferme la porte de l’atelier, l’esprit déjà au lendemain. Je voyais déjà comment chaque étape se greffait sur l'autre, créant un chemin de papier, d’encre et de symboles qui mènerait à la Jonglexie. Chaque jour, chaque action, c'est un pas de plus dans la danse, un geste de plus dans la grande jonglerie de la vie.

Troisième acte de notre trilogie jonglologue, et l’air vibrait d’un truc spécial, tu sais, cette sensation avant que la magie opère. "On est sur le point de toucher au sacré," que Lysander nous lance avec ces yeux qui scintillent de mille projets.

Moi, Alaric, Morgana, et les autres, on se cale devant la table où trône notre papier, celui de la première journée. "C’est l’heure de marquer le coup avec nos gravures," me glisse Alaric avec ce sourire qui en dit long. Les tampons se posent sur le papier, c’est un ballet, un vrai truc méditatif.

Les empreintes sèchent, et Morgana m'entraîne vers les pigments, comme si on allait peindre l’âme même du cosmos. "Chaque teinte, c’est un son dans la symphonie de l’Univers," elle me briefe. Et bam, je plonge, mes cartes s'illuminent de touches d'or, de saphir et de carmin.

Lysander nous mate, et son hochement de tête, c'est comme un feu vert. "Place au final, le tirage du Tarot Jonglologue," qu’il annonce. Morgana évente les cartes sur un tissu, et c’est mon tour. "Trois cartes," elle murmure. Je chope "Le Jongleur", "La Jig", et "La Modernité".

Silence de cathédrale quand Morgana décrypte le deal. "Le Jongleur, c’est ta maîtrise et ton équilibre. Le Vent du Changement, ça sent les grandes évolutions. Et la Modernité, c’est ton appel à innover, à te réinventer. Voilà ton itinéraire vers la Jonglexie."

En sortant de l’atelier, c’est clair, je suis plus le même. Ces trois jours, c'était pas juste un crash course en jonglologie, c’était une plongée dans le grand bain des possibles. De la création du papier à la gravure, de la peinture à la prophétie, chaque moment a été une pépite qui pave ma route vers la Jonglexie. Le voyage commence maintenant, et putain, je suis ready.

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