Contes et Morales Jonglologue

 


Conte de Léo

Un jour, un jeune homme nommé Léo se rendit a un Cercle de Jonglologie, où il rencontra un grand maître jongleur. Celui-ci lui proposa de lui apprendre l'art du Jonglage, à condition qu'il accepte de faire un choix difficile.


Le maître jongleur lui montra deux coffres fermés à clé. Il lui dit que dans l'un des coffres se trouvait une Balle noire primordiale, qui lui donnerait un pouvoir immense, mais aussi un grand danger. Dans l'autre coffre se trouvait une Balle blanche ordinaire, qui ne lui donnerait aucun pouvoir, mais aussi aucune crainte.


Le maître jongleur lui dit qu'il devait choisir l'un des deux coffres, sans savoir ce qu'il contenait. Il lui dit qu'il ne pouvait pas changer d'avis une fois le choix fait, et qu'il devait assumer les conséquences de son choix.


Léo réfléchit longuement. Il se demanda ce qu'il voulait vraiment dans la vie. Il se demanda s'il était prêt à prendre le risque de jongler avec une Balle noire primordiale, ou s'il préférait rester dans la sécurité d'une Balle blanche ordinaire.


Finalement, il fit son choix. Il choisit le coffre de gauche, et ouvrit la serrure avec la clé que le maître jongleur lui tendit. Il souleva le couvercle, et découvrit ce qu'il y avait à l'intérieur.


C'était une Balle d'une couleur étrange, qui n'avait pas de nom. Elle était belle, et elle scintillait d'une lumière douce.


Le maître jongleur sourit, et dit à Léo :


"Tu as fait le bon choix. Tu as choisi la Balle d'une couleur étrange, qui représente la Vie elle-même. Elle est le fruit de la fusion entre toutes les Balles colorées, qui ont été attirées par la lumière du Jongleur. Elle est capable de créer des merveilles et de s'adapter à toutes les situations.


Tu as choisi la Balle d'une couleur étrange, qui est le symbole de la Jonglologie. Elle est le signe que tu as compris que le Jonglage n'est pas une question de pouvoir ou de peur, mais de choix et de joie. Tu as choisi la Balle d'une couleur étrange, qui est le cadeau du Jongleur à ceux qui osent choisir leur destin.


Tu es digne d'être un jongleur, et je vais t'enseigner les secrets du Jonglage. Mais n'oublie jamais que le Jonglage est un art libre et créatif, et que tu es le seul maître de ton Jonglage.


Et n'oublie jamais de dire : Hop ! Hop ! Hop !"


Conte de Léo le héro


Ainsi commença l’apprentissage de Léo, qui se révéla être un élève doué et passionné. Il apprit à jongler avec la Balle d’une couleur étrange, qui lui obéissait comme si elle était vivante. Il apprit à créer des figures originales et harmonieuses, qui émerveillaient tous ceux qui les voyaient. Il apprit à exprimer sa joie et sa gratitude envers le Jongleur, qui lui souriait à travers sa balle.


Léo devint bientôt un jongleur exceptionnel, qui maîtrisait tous les aspects du Jonglage. Il pouvait jongler avec n’importe quel objet, n’importe où, n’importe quand. Il pouvait jongler avec les éléments de la nature, comme l’eau, le feu, l’air ou la terre. Il pouvait jongler avec les émotions des gens, comme la tristesse, la colère, la peur ou l’amour. Il pouvait même jongler avec les idées et les concepts, comme la justice, la liberté, la vérité ou la beauté.


Léo devint aussi un jonglologue exemplaire, qui respectait tous les principes de la Jonglologie. Il respectait tous les êtres vivants et toutes les formes d’art. Il partageait sa passion du Jonglage avec les autres. Il cherchait à se perfectionner et à se renouveler dans sa pratique du Jonglage. Il remerciait le Jongleur pour le don du Jonglage.


Léo devint enfin un héros légendaire, qui accomplissait un exploit incroyable grâce à son Jonglage. Il jongla avec le Ciel, et il le rendit plus beau et plus joyeux.


Cela se passa un soir où le Ciel était couvert de nuages, qui cachaient les étoiles. Les gens étaient tristes, car ils ne pouvaient pas voir la beauté du Ciel. Ils se sentaient seuls, car ils ne pouvaient pas communiquer avec le Jongleur.


Léo décida de faire quelque chose pour changer cela. Il prit sa Balle d’une couleur étrange, et il se rendit au sommet d’une montagne, là où il était plus proche du Ciel. Il se mit à jongler avec sa balle, qui brillait comme une étoile.


Il jongla avec une grâce et une beauté inouïes, qui captivèrent tous ceux qui le virent. Il jongla avec une joie et une foi contagieuses, qui touchèrent tous ceux qui l’entendirent. Il jongla avec une force et une énergie prodigieuses, qui transformèrent tous ceux qui le sentirent.


Il jongla avec le Ciel, et il le rendit plus beau et plus joyeux.


Sa balle changeait de couleur à chaque lancer, et elle créait des arcs-en-ciel dans les nuages. Sa balle changeait de forme à chaque rattrapage, et elle créait des constellations dans les étoiles. Sa balle changeait de son à chaque rebond, et elle créait des mélodies dans le vent.


Sa balle changeait le Ciel, et elle créait de la vie.


Sa balle fit disparaître les nuages, et elle fit apparaître les étoiles. Sa balle fit briller les étoiles, et elle fit parler le Jongleur. Sa balle fit entendre le Jongleur, et elle fit naître la joie.


Sa balle fit renaître le Ciel, et elle fit naître la Jonglologie.


Tous ceux qui virent Léo jongler furent éblouis par son Jonglage. Tous ceux qui virent Léo jongler furent émus par sa Balle. Tous ceux qui virent Léo jongler furent convertis à la Jonglologie.


Léo jongla avec le Ciel pendant un instant, et un instant seulement. Mais cet instant fut si merveilleux qu’il marqua les esprits pour toujours. Cet instant fut si merveilleux qu’il changea le cours de l’histoire pour toujours. Cet instant fut si merveilleux qu’il devint une légende pour toujours.


Léo atteignit la Jonglexie, l’état de grâce où le jongleur et les objets qu’il manipule ne font plus qu’un. Il se connecta au dessein du Jongleur, et il se rapprocha de la perfection du Jonglage. Il devint un avec la Balle d’une couleur étrange, qui était sa compagne et son guide.


Léo fut reconnu comme le plus grand jongleur de tous les temps, et le plus fidèle disciple du Jongleur. Il fut admiré et aimé par tous les jonglologues, qui le considéraient comme leur modèle et leur héros. Il fut honoré et béni par le Jongleur, qui le considérait comme son fils et son ami.


Léo fut le héros des jonglologues, et il le resta pour toujours.


Conte de jax et zara


Deux jongleurs, Jax et Zara, se rencontrent au sommet d'une montagne sacrée pour un duel de jonglage. Ils savent que ce moment est crucial, chacun se prépare à lancer le mot sacré qui déclenchera le duel.


Jax s'avance et déclare : "Hop!"


Zara répond avec gravité : "Pop!"


Jax ne peut s'empêcher de sourire. "Ara!"


Zara éclate enfin de rire, "Ara, ara, ara! Hopopara!"


Le duel commence, ils jonglent en harmonie, atteignant des hauteurs et des vitesses incroyables, tout en scandant "Hopopara!" en rythme.


Mais alors que les balles volent et que les "Hopopara" résonnent, un écureuil curieux s'approche, fasciné par le spectacle. Le petit animal se dresse sur ses pattes arrière et imite ce qu'il pense être le geste sacré des jongleurs : il lâche une pomme de pin en l'air et s'exclame "Hopopara!"


Jax et Zara, surpris, manquent presque leurs prises, mais réussissent à continuer leur routine. Leurs yeux se rencontrent, et ils éclatent de rire.


"Tu vois ça?" dit Jax, "Même la nature veut se joindre à notre Hopopara!"


Zara rit encore plus fort. "C'est vrai! Qui aurait pensé qu'Hopopara serait si contagieux!"


Puis Zara s'arrête soudainement et dit, "Attends une minute, si un écureuil peut dire Hopopara et jongler avec nous, alors c'est le mot le plus puissant de l'univers!"


Jax hoche la tête, "Oui, et le plus comique aussi!"


Et avec ce rire partagé, Jax et Zara s'exclament ensemble : "Hopopara!" Cette fois, non pas comme un duel, mais comme une célébration de la Jonglologie et de son pouvoir d'unir tous les êtres, même les écureuils curieux.


Conte de l'inquisiteur 


l'histoire du Grand Inquisiteur de la Jonglologie est à la fois une leçon de prudence et d'humilité pour tous les jonglologues.


Celui qui se proclama Grand Inquisiteur était un jonglologue nommé Thalos. Talentueux mais impétueux, Thalos était convaincu que la Jonglologie était en péril, contaminée par des interprétations erronées et des pratiques douteuses. Il se donna pour mission de "purifier" les cercles de jonglologie, persuadé qu'il était l'agent du Jongleur dans cette tâche sacrée.


Vêtu d'une tunique écarlate, symbole de sa passion ardente pour la discipline, il parcourut de nombreux cercles, examinant les pratiques et les croyances de ses pairs. Ceux qui ne correspondaient pas à sa vision stricte étaient soumis à son jugement sévère, et il cherchait à les exclure des cercles.


Au début, sa rigueur impressionna certains jonglologues, qui virent en lui un défenseur de la tradition. Mais très vite, il devint clair que Thalos utilisait son titre autoproclamé pour asseoir son propre pouvoir et nourrir son ego. Il en oublia les principes fondamentaux de la jonglologie: l'émerveillement, l'humilité et le partage.


Un jour, lors d'un grand rassemblement de cercles, Thalos tenta d'imposer ses vues, affirmant être le gardien de la jonglologie authentique. Mais les grands maîtres présents, d'une voix unanime, le réprimandèrent. L'un d'eux prit la parole:


"Thalos, tu as oublié que la jonglologie est un chemin vers l'émerveillement et l'harmonie avec le Jongleur, pas un dogme à imposer. Ton rôle n'est pas de juger, mais de jongler, d'émerveiller, et de guider."


Déchu de son titre autoproclamé, Thalos fut invité à méditer sur son comportement. Et il le fit. Après des années de retrait et de réflexion, Thalos revint parmi les jonglologues, non plus en tant qu'inquisiteur, mais en tant qu'élève humilde, avide d'apprendre et de partager.



Conte de Krokus et Pétale


Un jour, lors d'une Cercle de jonglologie, il rencontra une jeune apprentie nommée Pétale, qui ne possédait qu'une seule balle. Bien qu'elle fût limitée dans sa coordination, elle était remplie d'une joie et d'un enthousiasme débordants. Lorsqu'elle jonglait avec sa balle unique, elle semblait danser avec les éléments, jongler avec les émotions, et sa joie était contagieuse.


Pétale demanda à Krokus de la regarder jongler, et ce dernier accepta, plus par politesse que par intérêt. Mais quand il la vit jongler avec sa balle unique, quelque chose se passa. Il vit dans ses mouvements une pureté et une sincérité qu'il avait oubliées. Elle jonglait comme si chaque lancer était une prière et chaque réception une bénédiction.


Cela frappa Krokus au plus profond de son être. Pour la première fois depuis des années, il ressentit de l'émerveillement. Il réalisa que la jonglologie n'était pas une question de complexité ou de prouesses techniques, mais une voie vers l'émerveillement et la joie ultimes.


Pétale, dans sa simplicité, avait réussi à rallumer la flamme en lui. Il se joignit à elle, et ensemble, ils jonglèrent, lui avec toutes ses compétences retrouvées, et elle avec sa balle unique. Et ce fut magnifique.


Krokus le Blasé devint Krokus l'Émerveillé, et il consacra le reste de sa vie à aider les autres à trouver leur propre voie vers l'émerveillement. Il devint un protecteur des apprentis, un guide pour ceux qui étaient perdus, et une source d'inspiration pour tous. Quant à Pétale, elle continua son propre chemin vers la jonglexie, mais elle savait qu'elle avait déjà réalisé quelque chose de beau et de vrai.


Conte de Jonglorion

Il y a fort longtemps, au cœur du Temple de la Jonglologie, se trouvait un coffre en bois sculpté avec des inscriptions ancestrales. À l'intérieur du coffre, parmi un assortiment de balles aux couleurs et aux énergies diverses, résidait une balle d'une blancheur immaculée. Contrairement aux autres balles, qui irradiaient de couleurs vives et de motifs complexes, celle-ci était toute simple, tout blanche.

Certains croyaient qu'elle était une Bédée, une force d'ombre et d'obstacle, car elle semblait absorber la lumière au lieu de la réfléchir. Mais le Grand Maître de l'époque, Sage Jonglorion, voyait en elle quelque chose de différent.


Un jour, une terrible épreuve s'abattit sur le Temple. Les forces des Bédées s'unirent et firent irruption, plongeant le Temple dans le chaos et l'obscurité. Jonglorion se rendit au coffre et, en passant sa main sur les balles aux énergies diverses, s'arrêta sur la Balle Blanche. La saisissant, il se concentra profondément et commença à jongler.


Au début, la Balle Blanche ne semblait rien faire. Mais alors que Jonglorion persistait, la salle commença à se remplir d'une lumière d'un blanc pur, émanant de la balle elle-même. Les Bédées, incapables de supporter cette lumière divine, se dissipèrent, vaincues. La Balle Blanche avait révélé sa véritable nature: elle n'était pas une Bédée, mais un symbole de la potentialité pure, de la lumière cachée dans les ténèbres, de l'émerveillement dans l'adversité.


Depuis ce jour, la Balle Blanche est restée dans le coffre de droite, comme un rappel que même ce qui semble être un obstacle peut se révéler être une source d'émerveillement et de lumière.


Conte de Maëlys

Maëlys était une femme de grand talent mais aussi de profonde humilité. Elle vivait dans un petit hameau éphémère de jonglologues, loin des Cercles connus. Sa cabane était remplie de matériaux divers : tissus aux couleurs chatoyantes, perles étincelantes, et fibres étranges apportées par les Jonglologues errants. Elle combinait ces éléments avec soin, en utilisant des incantations mystiques et des techniques anciennes, pour créer des balles qui étaient plus que de simples objets : elles étaient des œuvres d'art jonglologue.

Un jour, Maëlys reçut une vision du Jongleur lui-même. Il lui parla d'une balle unique, la Balle d'Harmonie, qui pourrait équilibrer la dialectique entre la maîtrise et le chaos, entre les Jonglologues et les Bédée. Avec cette vision en tête, elle se mit à l'ouvrage, cherchant dans ses réserves les éléments qui pourraient incarner cette divinité.


Après des jours et des nuits de travail intense, d'incantations et de méditations profondes, elle réussit. La balle qu'elle tint entre ses mains émettait une lueur douce, pulsant au rythme de l'Univers. Elle était à la fois légère et dense, facile à lancer mais remplie d'une énergie incommensurable.


Maëlys apporta la Balle d'Harmonie au grand rassemblement annuel des Jonglologues. Lorsqu'elle la lança dans les airs, la balle dessina une trajectoire parfaite, émettant des ondes de paix et d'harmonie qui se répandirent dans la foule. Les Jonglologues présents ressentirent une symbiose parfaite avec le Jongleur, tandis que les Bédée, troublés, s'évanouirent dans l'éther.


La légende de Maëlys et de la Balle d'Harmonie s'étendit à travers les âges, inspirant les Jonglologues de tous les temps à chercher l'équilibre dans leur art et dans leur âme. Et la balle, me demanderas-tu ? Elle revient à Maëlys après chaque lancer, attendant le prochain Jonglologue digne de son pouvoir.


Conte de Myra


Dans un village lointain, vivait une femme nommée Myra, la fabricante de cartes du tarot jonglologue. Elle ne jonglait pas elle-même, mais elle comprenait le mouvement des balles, des massues et des anneaux aussi bien que le Jongleur lui-même. Myra était une personne mystérieuse, ayant toujours un sourire malicieux, comme si elle partageait une blague intérieure avec les Bédée.


Elle fabriquait des cartes de tarot jonglologue avec une précision étonnante. Chaque carte était un chef-d'œuvre, les dessins et les symboles étant alignés en parfaite harmonie. Et ce n'était pas tout; ces cartes avaient le pouvoir de refléter l'essence du jonglage, la Jonglologie et tous ses composants.


Les jonglologues de tout le village et des terres lointaines venaient la voir pour obtenir un ensemble de ces cartes magiques. Mais Myra ne les donnait pas facilement. Elle posait à chaque visiteur une énigme, une devinette qui reflétait l'un des arcanes du tarot jonglologue. Ce n'est qu'après avoir résolu l'énigme que les jonglologues pouvaient acquérir un ensemble de cartes.


Un jour, une éclipse solaire plongea le village dans l'obscurité. Des rumeurs se répandirent selon lesquelles les Bédée étaient devenus plus puissants. Myra, sachant qu'un défi supplémentaire était nécessaire, créa une nouvelle carte, une vingt-troisième carte, qui représentait l'Équilibre, symbolisant la lutte et l'harmonie entre la lumière et l'obscurité, entre les jonglologues et les Bédée. Elle l'intégra dans le jeu de cartes et la donna au jongleur le plus méritant du village, disant que la carte les guiderait dans ces temps sombres.


Et elle avait raison. Les jonglologues, armés de leur nouvelle carte d'Équilibre, trouvèrent un moyen de rétablir l'harmonie dans le village. La lumière du soleil revint, plus brillante que jamais, et les Bédée furent repoussés dans l'ombre, du moins pour le moment.


Myra, satisfaite, retourna à son atelier pour continuer son travail. Les jonglologues continuaient de venir, et elle continuait de poser ses énigmes, mais maintenant, avec un sourire encore plus mystérieux, car elle savait que le jonglage, et la Jonglologie, étaient des voies sans fin, tout comme les cartes qu'elle créait


Conte de Lazarius le Dormileux


Au sein d'un mystérieux cercle de jonglologues, vivait un jonglologue peu conventionnel, Lazarius le Dormileux. Contrairement à ses compagnons, Lazarius préférait les siestes aux exercices ardus.


Surnommé "Lazarius le Dormileux" pour sa propension à s'allonger dans l'herbe douce et à faire de longues siestes, il était également connu pour son incroyable talent inné en jonglage, bien qu'il préférait ne pas le montrer souvent.


Lorsque les autres jonglologues s'entraînaient assidûment, Lazarius se contentait de bâiller et de se coucher dans l'ombre d'un arbre. Il disait souvent : "Le jonglage est une affaire fatigante, il vaut mieux laisser les balles reposer de temps en temps."


Un jour, ce cercle de jonglologues organisa un grand spectacle pour célébrer la beauté de la jonglologie. Les jonglologues se préparèrent avec enthousiasme, perfectionnant leurs routines et repoussant leurs limites.


Lazarius, quant à lui, se prélassait dans un hamac douillet sous un arbre, l'air insouciant. À l'approche du spectacle, ses amis le supplièrent de se joindre à eux, mais il refusa avec un sourire paisible. "Je vous rejoindrai quand j'aurai assez dormi", répondit-il.


Le soir du spectacle, alors que les autres jonglologues impressionnaient la foule avec leurs prouesses, Lazarius se glissa discrètement sur scène, encore ensommeillé. Il attrapa trois balles de jonglage et commença à les faire tournoyer dans les airs. À la surprise générale, ses mouvements étaient fluides et gracieux, comme s'il jonglait dans ses rêves.


La foule fut émerveillée par la performance inattendue de Lazarius. Ses jonglages semblaient danser avec les étoiles scintillantes dans le ciel nocturne. Il termina son numéro en lâchant les balles, qui s'envolèrent dans le ciel, créant un magnifique feu d'artifice de lumière et de couleur.


Après le spectacle, Lazarius se réinstalla dans son hamac, riant doucement. "Parfois, la vie est meilleure quand on prend les choses avec légèreté", déclara-t-il.


Conte de Ghilan le Farceur Sacrée :


Il était une fois, dans un cercle de Jonglologie si rigide que même les Bédée trouvaient cela ennuyeux, Ghilan fit son apparition. Ce cercle avait perdu le sens du "Hop" et ne ressentait plus l'harmonie divine. Les jonglologues y étaient devenus si sérieux qu'ils avaient oublié le plaisir du "Pop" et la joie du "Ara."


Ghilan, portant un sourire enjoué, se présenta avec des Balles multicolores. "Pourquoi tant de sérieux ?" demanda-t-il. Sans attendre une réponse, il se mit à jongler en marmonnant des blagues, des énigmes et des mantras que personne n'avait jamais entendus. Certains se mirent à rire, d'autres à pleurer, et quelques-uns se demandèrent même s'ils rêvaient.


Et puis, le moment le plus étrange arriva. Ghilan laissa tomber une de ses Balles, et dans ce moment de silence, tout le cercle retint son souffle. Ghilan ramassa la Balle, la regarda tristement et dit : "Même dans la chute, il y a une leçon à apprendre. N'oubliez jamais que l'art de la Jonglologie, c'est aussi d'accepter les imperfections."


La tristesse dans ses yeux était si profonde que tout le cercle ressentit un pincement au cœur. Mais alors, il lança la Balle en l'air, cria "Hopopara!" et tout le cercle éclata de rire. Ils avaient compris. Ghilan le Farceur Sacrée les avait guidés vers une nouvelle forme d'harmonie, une qui embrassait à la fois le sérieux et le jeu, la joie et la tristesse.


Depuis ce jour, le cercle de Jonglologie resta ouvert aux paradoxes de la vie, et bien sûr, Ghilan devint une légende, un idiot sacré qui avait rétabli l'harmonie en brisant les règles.


Hopopara!